Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas avec leur lot de moments de convivialité, de joie, (de disputes familiales aussi…), et surtout de repas gargantuesques en tous genres ! Entre opulence des repas, croyances permissives et culpabilité post-festivités, nos comportements alimentaires oscillent entre restriction et compulsion. Pour toute personne qui fait attention à son poids à longueur d’année, cette période est source d’angoisse. Comment trouver un équilibre pour profiter sans se priver, ni se sentir coupable ?

L’abondance des repas de fêtes : une invitation aux excès ?

Les repas de fêtes de fin d’année riment avec profusion : foie gras, bûche, vins fins, mets sophistiqués, chocolat, chocolat et encore chocolat ! Tous ces plaisirs gustatifs qui émoustillent nos papilles nous invitent à consommer au-delà de nos besoins. 

Avant les fêtes, beaucoup se préparent mentalement et physiquement en se restreignant, espérant ainsi compenser les excès futurs. Mais cette phase de restriction ne fait une fois de plus que créer de la frustration qui conduit souvent à des comportements compulsifs face à la nourriture une fois les repas festifs arrivés. 

Les invités surprises du repas de noël : pensées toxiques & culpabilité !

Au programme du repas de noël il ne faut pas oublier  les pensées toxiques, les croyances permissives, toutes ces petites voix intérieures qui vont venir parasiter le moment voire vraiment le gâcher. “C’est bon je l’ai bien mérité, j’ai fait hyper attention avant les fêtes”, “c’est pas demain que je vais pouvoir en remanger” ou encore “je reprends le régime lundi c’est pas grave”. Ces croyances permissives justifient le fait de céder aux excès sans prendre en compte les signaux de rassasiement et de satiété de notre corps, entraînant une véritable déconnexion de nos sensations. 

Durant ces repas, des pensées ambivalentes traversent les personnes qui à longueur d’année surveillent leur poids. D’un côté, l’envie de profiter, de goûter à tout, de faire honneur à ce qui est sur la table ; de l’autre, cette petite voix intérieure qui nous murmure : « Je ne devrais pas », « Je vais le regretter ». Ce conflit interne très souvent va être le déclencheur du comportement compulsif avec cette fameuse pensée “foutu pour foutu” pour laisser ensuite place à un sentiment d’échec et culpabilité profond. 

Vers un comportement alimentaire plus serein pendant les fêtes

Alors, comment aborder ces repas de fêtes sans culpabilité et sans tomber dans la surconsommation ? Il est tout à fait possible de profiter des plaisirs des fêtes sans excès, à condition de manger en pleine conscience. S’accorder des plaisirs alimentaires en écoutant ses besoins réels permet de sortir du cycle de la restriction-compulsion.

Autre aspect crucial, lâcher prise sur la perfection : il est normal de manger davantage que d’habitude durant les fêtes. Et c’est ok ! Tout ne se joue pas sur un repas. Cependant, plutôt que de s’en vouloir, il est important d’accepter ces moments festifs et de se rappeler que notre équilibre alimentaire se construit sur le long terme. Avoir un cadre alimentaire qui nous fait du bien au quotidien, dans lequel on prend du plaisir, qui nous sert de repère est important, mais pour qu’il soit tenable il faut qu’il soit flexible et qu’on en sorte régulièrement… la vie quoi !

Attention toutefois à la notion de lâcher prise… Oui, mangez comme tout le monde, profitez, prenez plaisir, ne calculez pas, ne culpabilisez pas, mais écoutez-vous. N’allez pas jusqu’à l’inconfort physique qui ruine toute notion de plaisir et génère par la suite un mal-être émotionnel. Quel est le plaisir si à la fin de ces repas de fêtes je me retrouve systématiquement dans l’inconfort physique et mental.

Gardez toujours en tête que lâcher prise ne veut pas dire se lâcher. Lâcher prise veut juste dire prendre plaisir, profiter de l’instant, goûter à tout, sans jugement, sans frustration, tout en restant à l’écoute de ses sensations, de ses besoins et de ses envies. Faites-vous confiance !

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